A avion d’exception, qualification d’exception !
Concorde était en fait deux avions en un : un subsonique, et un autre supersonique.
Donc, pour les PNT, deux fois moins de temps pour deux fois plus de travail.
La formation des pilotes (CDB & OPL) et mécaniciens naviguants (OMN) était donc plus longue et plus éprouvante que pour les autres appareils.
Le stage de qualification durait au minimum 4 mois et se découpait en 5 phases :
- La connaissance de l’avion, faite sur documents, ordinateurs et maquettes.
- L’apprentissage des procédures normales sur simulateur fixe.
- Puis des procédures anormales (secours & urgences), sur simu monté sur vérins.
- Venait ensuite la récompense, une semaine de pilotages sur un Concorde pour faire des tours de piste
(6 heures de vol). Ces exercices avaient lieu à Shanon en été, et à Casablanca en hiver.
- Enfin, pendant un à 3 mois, entrainement sur les vols transatlantiques vers les USA (New York).

Le stage se conclu par un examen, pour tenter de passer la qualification de type. Cet examen d’une heure sous forme de QCM était très redouté. Le commandant Henri-Gilles Fournier (CDB du dernier vol du Concorde FC vers Toulouse) me disait qu’à presque tous les stages, au moins une personne ratait ce passage obligatoire vers les joies du pilotage du plus incroyable jet : le Concorde.
Vous trouverez ci-dessous des documents de formation, qui m’ont été fournis entre autres par un formateur Concorde et par un pilote Air France. Je les en remercie chaleureusement.
 

Consultez le classeur ATI Air France aircraft Concorde
  

Consultez les supports de cours formateur simulateur Concorde Air France

Consultez la formation aérodynamique supersonique

Consultez le questionnaire de qualification de type Concorde


Classeur ATI + formations pilotes
Photo Javier Guerrero